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Utada en concert à Londres : le live report !

10 août 2010 18 Commentaires

Allez, ça c’est fait ! Je cède aux demandes répétées de pas mal de monde en m’attelant à la rédaction de ce live report du concert de Hikaru Utada à Londres. J’avoue que l’ex-drogué de l’actu Jpop que je suis a un peu de mal avec l’idée de sortir un live report pas moins de 6 mois après l’évènement, mais je dois bien ça, au moins, à tous ceux qui me le réclament sans trop m’en vouloir de les laisser languir depuis tout ce temps ! Et puis alors que Hikki vient d’annoncer une pause de durée indéterminée dans sa carrière, difficile de trouver un meilleur prétexte pour revenir sur ce qui, au final, fut manifestement son tout dernier concert avant très longtemps !

(NB : les photos sont des clichés officiels tirés des dates américaines de la tournée)

12 février 2010. Le jour tant attendu par bon nombre de fans chanceux, qui s’étaient rués comme des morts de faim sur les billets de cet ultime concert de la tournée occidentale d’Utada, permettant à l’évènement d’être sold out en à peine une heure. J’en ai d’ailleurs fait les frais, comme beaucoup d’autres, avec une énorme déception : un mail reçu plusieurs semaines après ma confirmation de commande m’a annoncé que mes billets n’étaient en fait pas valides, et allaient m’être remboursés, à la suite d’un problème informatique qui n’avait pas mis fin à la vente alors que toutes les places étaient déjà écoulées. Sauf qu’il m’a suffi d’un mail pas très content au service client de la billetterie, envoyé depuis mon adresse @mimu-net.net, pour que les choses s’arrangent : quelques jours plus tard, un nouveau mail très courtois m’informait que non seulement j’allais finalement bénéficier de deux places résiduelles, mais qu’en plus elles m’étaient gracieusement offertes. J’ai appris pas la suite que mon statut de rédacteur en chef de mimu avait effectivement joué en ma faveur dans cette histoire… je ne m’en plaindrai pas, pour une fois que je tire un réel avantage de cette position ! Par la suite, une date londonienne supplémentaire a été planifiée pour le 11 février. Mais les fans, les vrais, c’est bien le 12 qu’ils se sont donnés rendez-vous, et je suis bien content d’avoir pu être de cette date là !

L’avant-concert

Il faut dire que l’évènement était exceptionnel. Non seulement il s’agit de la première tournée de Hikki hors des frontières nippones, mais ces deux dates londoniennes sont également la seule escapade européenne planifiée dans cette tournée promotionnelle du deuxième album américain de l’artiste. Et puis surtout, il s’agit d’une occasion unique de voir une des plus grandes stars japonaises de près, dans une petite salle de seulement 800 personnes, là où au Japon elle n’a jamais joué que dans des arènes immenses : une occasion que les japonais nous jalousent, et pas qu’un peu. C’est aussi pour moi la toute première visite à Londres, avec pas mal de tourisme au menu. Par chance, la file d’attente séparant les personnes déjà munies de leur billet de ceux qui étaient inscrits sur une liste de réservations m’aura été favorable : arrivés au cours de la dernière heure d’attente, mes amis et moi feront finalement partie des premiers à rentrer, avec à la clé une bonne place en fosse à 5m tout au plus de la scène. Et comme on le savait, aucun merchandising, même pas un album à vendre : Hikki n’est manifestement pas venue là pour gagner de l’argent.

Pour autant, on savait que la protection autour de l’image d’Hikki a toujours été drastique, mais à ce point, c’en est impressionnant. Si beaucoup de photos avaient filtré des dates précédentes, cette fois c’est tolérance zéro. La fouille à l’entrée est minutieuse, le moindre appareil photo doit être mis au vestiaire. Et dans la salle, les agents de sécurité traquent littéralement tout appareil ou téléphone portable utilisé de façon suspicieuse, avec un zèle parfois violent. Raison pour laquelle on ne trouve sur le net que très, très peu d’images de cette dernière date londonienne. L’ensemble du show a été filmé par au moins 4 caméras, générant des espoirs de sortie DVD à laquelle j’avoue ne pas croire une seconde. Le concert débute par une première partie accueillie avec une ferveur polie par le public : DJ Marlene, spécialement choisie pour les deux dates européennes par Hikaru Utada. La DJette officiait dans un bar lounge grec dans lequel Hikki était sortie boire un verre, et séduite par ses choix de playlist, la chanteuse lui a demandé d’assurer ses premières parties à Londres. Bon… Effectivement, les morceaux choisis aux accents pop girly collent assez bien à l’image qu’on peut se faire des goûts musicaux d’Utada… Mais pour le reste, inviter Marlene au concert d’Utada, c’est un peu comme demander à Eve Angeli d’interviewer Dominique Strauss-Kahn ou Christine Lagarde : complètement hors de propos. Incapable d’enchaîner deux morceaux, elle interrompt les mélodies de façon on ne peut plus abrupte, et fait complètement potiche sur cette petite scène où elle ne bouge guère que ses mâchoires pour ruminer son chewing-gum. Passons…

Entrée sur scène d’Utada

20h, c’est le moment tant attendu : l’entrée sur scène d’Utada, entourée d’une ribambelle de musiciens (basse, guitare, deux claviers, batterie, percus/boite à rythme). Première claque : le son, absolument excellent. Le volume est bien dosé, permettant de profiter du show sans protection auditive. Et surtout les balances ont été soignées. Les différents instruments, auxquels s’ajoute bien sûr une bande orchestre, se répartissent à merveille l’espace sonore tout en se distinguant parfaitement les uns des autres. Les basses décoiffent, la voix d’Utada ressort très bien de l’ensemble, c’est tout simplement parfait. Grâce à cela, dès les premières notes de la première chanson On and On, la fête bat son plein. La prouesse est phénoménale : il aura suffi de quelques secondes pour faire rentrer tout le monde dans le bain. Et pour moi qui suis arrivé un peu au dernier moment, l’impression est d’autant plus flagrante. Pour rajouter à cela, deuxième claque : Utada elle-même. Au fil des ans on a tout dit et tout écrit sur l’inconstance de son apparence physique : ses prises de poids, sa moustache, que sais-je encore. Et bien que les choses soient claires, ce soir, Hikki était tout simplement sublime. Vêtue d’une très jolie robe en velours noir qui laissait entrevoir son dos nu (de bien meilleur goût que la plupart de ses tenues des dates précédentes), elle est resplendissante : le maquillage, assez léger, dévoile un visage fin et harmonieux, charmant et très féminin, mettant en valeur un sourire rayonnant et un regard à la fois doux et envoûtant. Mention spéciale à sa coupe de cheveux, un carré long dégradé, effilé et légèrement ébouriffé, très classe tout en ayant un petit côté sauvageon très moderne. Non vraiment, j’insiste, Hikki était magnifique, si bien qu’on en oublierait presque ses collants dépareillés, la jambe droite en noir, la gauche en blanc, résultat pas terrible, but who cares…

Je dois dire qu’à l’occasion de ce concert j’ai redécouvert l’album This is the One d’Utada sous un jour nouveau. Même si j’avais été ravi par certaines morceaux (FYI, Apple and Cinnamon), le reste du CD m’a assez vite lassé, sombrant un poil trop dans une tendance « boum clap boum clap » certes assumée mais pas très enthousiasmante pour autant. Le choix d’une orchestration plus rock a pour le moins dépoussiéré tous tout cela, et j’ai très franchement pris mon pied de bout en bout du concert. Excellente surprise aussi que la performance vocale d’Utada, qui chantait d’une voix claire, puissante, juste, émouvante, pleine d’aisance, quitte à tricher un peu en prenant certaines notes périlleuses à la tierce sur quelques uns de ses morceaux japonais. Mais surtout ce qui m’a scotché, c’est le charisme de l’artiste, un charisme indubitable, d’autant plus bluffant de la part d’une chanteuse qui, en dépit de 11 ans de carrière, n’avait aucune expérience des petites salles avant d’aborder cette tournée. C’est d’autant plus appréciable que toute star qu’elle est, Hikki reste on ne peut plus proche de son public, prenant régulièrement de longues minutes pour dialoguer avec lui, lui raconter des anecdotes, plaisanter sur l’accent anglais ou la petite taille de ses compatriotes japonais, et même répondre à ses questions en jonglant entre le japonais et l’anglais, de façon à contenter une salle très internationale. A noter tout de même un petit ton un chouilla prétentieux ou hautain par moments, mais difficile de savoir si c’est là la manifestation de son ego de superstar, ou simplement un moyen de combler le trac… Quoi qu’il en soit, les spectateurs des deux concerts londoniens seront unanimes à la sortie : l’ambiance de ce deuxième show fut bien meilleure que celle du premier : cette soirée fut LA vraie belle rencontre attendue entre une artiste et ses fans.

LA grosse claque

C’est justement après le long premier speech que retentit l’intro de Passion (couplée à Sanctuary), qui me prend par surprise. Forte d’une spacialisation incroyable, la musique enflamme d’un coup toute la salle; les premières notes de guitare électrique me dressent les poils sur les bras; et puis le thème principal explose littéralement avec ses choeurs déchirants sur la bande orchestre, me faisant l’effet d’une vague immense qui me submerge; quelques secondes pour reprendre mes esprits, et je m’aperçois, complètement sidéré, qu’un torrent de larmes dévale mes joues, tandis que l’interprétation d’Utada regagne encore en puissance. Autout de moi, les gens sont eux aussi scotchés. Je m’attendais à un grand grand moment sur le fameux final de Kremlin Dusk, qui fut (un peu plus tard) parfaitement à la hauteur de mes espérances; mais le fait de n’avoir pas vu venir l’effet de ce Passion n’en a que décuplé l’impact : un moment qui s’inscrit aujourd’hui, sans le moindre doute, comme le plus bel orgasme musical de toute ma vie ! Pour le reste, je ne vais pas détailler toute la setlist, faute de me souvenir de chaque morceau dans le détail. Mais je garde le souvenir d’une construction très agréable et intelligente, avec différents « tableaux » qui ont rythmé le concert : tout d’abord une série jouissive de morceaux catchy du deuxième album; puis Passion et deux autres titres japonais : SAKURA DROPS et Stay Gold, un peu décevants parce que chantés par Utada qui s’accompagnait essentiellement de son seul synthé au rendu assez discount; puis un combo rock exceptionnel avec Devil Inside / Kremlin Dusk / You make me want to be a man issus du premier album, complété par une reprise de The Bitter End de Placebo, bien exécutée mais un peu brouillonne côté son; et enfin, une portion un peu plus émouvante avec d’une part quelques ballades (Apple and Cinnamon, Come Back To Me, et surtout un First Love accueilli par une gigantesque clameur), et d’autres part deux morceaux emblématiques de la discographie japonaise d’Hikki (Can You Keep A Secret? et Automatic) qui ont fortement fait vibrer la corde nostalgique des fans. Le concert se termine sur un  Dirty Desire au final épique, avant un dernier rappel sur Simple and Clean (à laquelle j’ai toujours préféré Hikari) et Me Muero, la chanson préférée d’Utada sur son deuxième album US qui, j’avoue, est sans doute celle que j’aime le moins de toute sa discographie. On ne peut pas tout avoir !

Utada quittera la scène sur une dernière ovation plus que méritée, après avoir pris le temps de bien papoter avec ses fans, et bien sûr envoyé une salve de balles de baseball décorées à l’effigie de Kuma, son ours en peluche gay (sisi, c’est elle-même qui l’a dit après son passage à San Francisco). A la sortie, les visages sont émerveillés, le verdict est unanime : chacun est conscient de sa chance d’avoir assisté à un show exceptionnel, et qui ne se reproduira peut-être jamais. Pour ma part, je garde un souvenir assez étrange de ce concert. Le fait de ne pas avoir écumé la file d’attente, d’être rentré très vite dans la salle, d’avoir été absorbé par l’atmosphère du concert presque instantanément, et d’être reparti très vite après la fin du concert m’a donné une impression d’irréel. Quelques heures après le spectacle, j’avais l’impression que ce live était déjà loin, très loin de moi. Comme si je l’avais vécu dans une bulle, une parenthèse dans mon séjour londonien qui a ensuite immédiatement repris son cours. Quoi qu’il en soit, voilà qui confirme le statut unique de Hikki sur le marché musical japonais : elle reste de loin la plus grande auteur compositeur interprète féminine qu’ait jamais connu ce pays, une artiste inventive et dotée d’une identité forte, au talent exceptionnel qui explose plus encore sur scène. Forte de sa double culture, elle a su conserver une certaine authenticité tout en devenant l’une des plus grosses machines commerciales du pays. Autant dire que le repos qu’elle s’octoire aujourd’hui est bien mérité, et finalement pas surprenant, car parfaitement cohérent avec ce qu’on sait être la personnalité de l’artiste. N’empêche, elle va sacrément me manquer…

Pour finir, une petite compil video glânée sur Youtube, tirée du concert à Los Angeles le 20 janvier, qui ne rend pas une seconde justice ni à la prestation londonienne bien au dessusn, ni à la qualité du rendu sonore depuis la salle, mais c’est toujours mieux que rien pour se faire une idée.

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18 Commentaires »

  • Gally a dit :

    Un excellent concert ! Plein de souvenir et d’émotions fortes. Quel talent ! Quelle présence ! Et quelle chance d’avoir pu y assister maintenant qu’on sait qu’elle fait un break.

    Ma mini review de l’époque :

    Les gens venaient de loin pour la voir : France, Belgique, … j’ai papoté avec une espagnole dans la file d’attente et il y avait des grecs derrière moi dans la salle.

    Au final, ce sont encore les chansons US, pas terribles au demeurant, qui rendaient le mieux en live. Exit le R’n'B tout pourri, merveilleusement flingué par une instru rock et des percussions puissantes. Bravo à l’ingé son qui a bien balancé le tout, sans trop noyer le chant dans la masse de sons et de chorus.
    Se manger le trio Devil Inside + Kremlin Dusk + You Make Me Want To Be a Man à fond les ballons, ça vous scotche sur le mur du fond ! Je ne m’en suis pas encore remise.
    Apple & Cinnamon prend enfin vie grâce à la guitare électrique et Dirty Desire explose littéralement ! Installée dans le fond, j’ai pu voir TOUTE la salle jumper sur cette dernière chanson ! Impressionnant !

    A contrario, grosse déception sur les chansons japonaises : seule Passion, mixée à Sanctuary, a réussi à me faire vibrer. L’accent a été trop mis sur ses premiers succès et vu l’énergie dégagée avec les titres US, Traveling ou Keep Trying auraient été de meilleurs choix que Sakura Drops, Stay Gold et First Love.

    Je l’ai trouvée assez proche de son public, surtout quand elle est partie en délire sur la couleur du ciel. A ce propos, je lui passe le message suivant : on a aussi un beau ciel blanc en Belgique !

    La setlist :
    Opening
    On and On
    Merry Christmas Mr. Lawrence – FYI
    Poppin’
    This One (Crying like a Child)
    Passion / Sanctuary
    Sakura Drops
    Stay Gold
    Devil Inside
    Kremlin Dusk
    You Make Me Want to Be a Man
    The Bitter End (Placebo cover)
    Apple and Cinnamon
    Come Back To Me
    First Love
    Can You Keep A Secret?
    Automatic
    Dirty Desire
    Encore:
    Simple and Clean
    Me Muero

    • Joss a dit :

      J’aurais vraiment aimé y être. J’ai regardé la vidéo et je trouve la scène affreuse. Le pire de tout c’est la banderole derrière. Y’a pas à dire, sa meilleure chanson est passion. Sakura drops a été bâclée, tout le côté impressionnant de la piste a été enlevé. J’aurais aimé voir un peu du medley exodus, la prestation du United 2006 était incroyable.

      • balsa a dit :

        merci pour ce live report

        pareil ici, j’aurais tant aimé y être et c’était impossible, une sacrée occasion manquée car comme tu dis c’est pas demain la veille. On sent ta passion pour cette artiste exceptionnelle à chaque ligne, le concert devait vraiment être une sacrée expérience.

        Je ne crois guère à une sortie DVD de cette tournée, guère vendeur au Japon et peu vendable en Occident, ptet comme docu sur une TV un jour qui sait.

        Enfin après la très mauvaise nouvelle d’hier (si, si, vous verrez, sans elle, on va se faire chier), ton report apporte autant de baume au couer que de nostalgie.

        • Leïva a dit :

          Shito et Gally on déjà tout dit, je ne peux que confirmer. ;)

          Vraiment excellent concert, et une Utada vraiment très sympa et mignonne qui m’a laissé une excellente impression. (et oui: elle est vraiment très jolie, Shito ne s’est pas laissé aveuglé par sa passion de fan. ;o) Et moi aussi j’ai flashé sur sa coiffure lol. ^^)

          J’ai moi aussi été heureusement surprise par la ré-orchestration des morceaux issus de « This Is The One » qui se sont avérés réellement géniaux rejoués de la sorte (aaaah, si on pouvait avoir une trace sonore…).
          J’ai évidemment été également complètement scotchée par les Devil Inside – Kremlin Dusk – You Make Me Want To Be a Man (bon sang que c’était bon!).

          Et malheureusement j’ai été aussi déçue par les morceaux japonais. Mis à part Passion qui était grandiose et qui m’a solidement foutu la chair de poule, j’avoue m’être ennuyée sur les morceaux japonais. J’aurais aussi nettement préféré des morceaux plus péchus de sa discographie nippone (et plus de morceaux de Deep River et Ultra Blue!!)
          Et j’ai été spécialement déçue par la réinterprétation version ballade-piano de « Sakura Drops », morceau que j’adore particulièrement d’Utada et que je rêvais de voir en concert depuis des années…
          Et aussi petite déception pour « Simple & Clean » en lieu et place d’ »Hikari » que je trouve également bien meilleure que la première citée (quelle frustration ça a été…)

          Mais soit, ces petits bémols n’entacheront pas le souvenir de ce concert qui était vraiment très très bon.
          Et vu la nouvelle de sa pause carrière (t’as raison Hikki, profite de la vie! ^^ Même si moi aussi j’espère un come-back d’ici qqs années. ;) ), je suis d’autant plus contente d’avoir pu être présente à ce concert.

          D’en reparler, ça me donne envie de réécouter du Hikki tiens. ^^

          • Leïva a dit :

            Je viens de regarder la vidéo de la date à LA. Sa voix était BIEN meilleure à Londres. (et sa robe bien moins moche ;p )
            L’énergie décuplée de la dernière date?

            Joss > trio Exodus (en qualité plus ou moins pourrie, mais ça donne un petit aperçu ;) ):
            https://www.youtube.com/watch?v=8QInIfpqfcg
            https://www.youtube.com/watch?v=NZJK0gopFW0
            https://www.youtube.com/watch?v=4hKMOfK_exc

            • Random a dit :

              « et je m’aperçois, complètement sidéré, qu’un torrent de larmes dévale mes joues, tandis que l’interprétation d’Utada regagne encore en puissance. »

              KOKIA doit se retourner dans sa tombe ! Personne n’avait réussi à t’arracher une aussi belle tirade depuis son live report il y a quelques années.
              Réminiscences d’une belle époque, remplie de professionnels du milieu, de bottes de cuir et de « fédérateurs » inscrits noirs sur blanc, 32 fois par page.
              Rien que pour ce souvenir, j’aime ton article. Merci Shito.

              • Joss a dit :

                @Leiva : Merci :) bon j’ai pas trop aimé, surtout YMMWTBAM qu’elle a massacré.

                • Leïva a dit :

                  Je t’assure qu’à Londres elle ne les a pas massacrées du tout, au contraire! ^^
                  (on va dire qu’on n’est pas objectifs à force de dire qu’à Londres ça déchirait à côté des dates US, lol. ^^)

                  • Vincent Batignole a dit :

                    juste merci :’)

                    • Ananda a dit :

                      Ca ne veut rien dire « prendre à la tierce ».

                      • Shito (author) a dit :

                        Ananda et ses commentaires lapidaires :)

                        Prendre à la tierce, en l’occurrence la tierce est une note supérieure, donc certes, abus de langage, donc je précise : par rapport à la fondamentale de l’accord qu’elle joue au piano pour s’accompagner, au lieu d’aller chercher la note réelle, elle va chercher une tierce au dessus de la même note à l’octave en dessous, cad deux tons, ou un et demi, ça dépend. Parfois la quinte aussi sans doute, certes, j’ai pas l’oreille absolue, j’ai pas non plus pris de note à chaque fois, et je suis pas spécialiste, j’avoue. Et j’aurais ptet dû utiliser « chanter à la tierce » plutôt que « prendre », et c’était sans doute un abus de langage, au final… M’enfin, je pense qu’en pratique tous ceux que ça intéressait m’ont compris. Je ne te savais pas musicien dis donc, tu t’y es mis quand ?

                        C’est tout ce que t’avais à dire sinon ? C’était vachement intéressant, merci d’être venu !

                        • Ananda a dit :

                          Je sais ce qu’est une tierce, je pensais juste que ton expertise musicologique ne justifiait pas le vernis que tu voulais ajouter.

                          • tenuo a dit :

                            Je ne sais pas si j’aurais du lire ce billet, déjà de lire celui sur la pause dans sa carrière, m’a donné envie de réécouter le live de Kremlin Dusk de sa tournée United 2006 et bien-sûr quand je commence à l’écouter, j’écoute en boucle. Je ne suis pas un fan inconditionnel d’Hikki, je ne suis pas sûr d’aimer assez de chansons pour allez la voir en concert, surtout loin même si c’est plus près qu’au Japon et comme d’hab sans personne avec qui y aller mais ce billet me fait vraiment regretter de ne pas y avoir été (j’étais même pas au courant), maintenant je ne souhaite qu’une chose c’est qu’elle revienne un jour en Europe et là je pense que je ne vais pas hésiter longtemps.

                            • Malke a dit :

                              Joli Report !
                              Ça m’a remémoré ce sublime concert dont j’ai eu la chance de pouvoir y assister (car je suis tombé pile poil à l’heure de vente des billets par un gros hasard).

                              Je suis assez d’accord avec l’émotion que ce contre-rendu fait passer.
                              La salle était propice à l’intimité et pour tous les concerts que j’ai fait, y a pas à dire, pour être en rythme avec l’artiste y a rien de tel qu’une petite salle.

                              L’ambiance rock était une grosse surprise avec une Utada transformé.

                              Mon coup de cœur restera *le trio Devil Inside + Kremlin Dusk + You Make Me Want To Be a Man* où Hikaru prend des baguettes et commence à taper sur un tambour en rythme pour accompagné la musique, résultat toute la salle surchauffait et en redemandait encore, à tel point qu’il est fallu plusieurs pause pour la rafraichir par la suite.

                              Ce fut un final grandiose pour sa tournée et je pense que c’est sur ce sentiment qu’ils ont du vouloir le clôturé en donnant leur maximum.

                              Mon seul regret, c’est que la version DVD ne soit toujours pas sorti, alors qu’il placardait dans les allées des fiches l’annonçant, d’où la mesure drastique anticam.

                              • Soubi a dit :

                                Merci pour ce report qui m’a re-transporté durant sa lecture à tout ce que j’avais ressenti durant le concert du vendredi auquel j’étais :D

                                Avec un grand coup de coeur pour Passion / Sanctuary qui a surpris tout le monde dans le salle, on se doutait bien qu’elle allait le joué (c’est quasi un incontournable) mais on ne l’attendait pas si tôt dans la setlist.

                                Au niveau des photos, le vendredi, le staff nous avais laissé en prendre durant le premier morceau du concert avec les spots du fond de la scène allumé à fond ce qui dans les fait rendait les photos difficilement prenable sans appareils « pro »

                                • Sylvianne a dit :

                                  « J’ai appris pas la suite que mon statut de rédacteur en chef de mimu avait effectivement joué en ma faveur dans cette histoire… »

                                  Je trouve ça déplacé et honteux que votre petite cuisine interne soit ainsi dévoilée en place publique, tel un trophée.

                                  Vous êtes le premier à regretter la mauvaise ambiance qui peut régner dans le microcosme de la J-music française, mais vous êtes également le premier à utiliser ces méthodes…

                                  Déplorable.

                                  • Shito (author) a dit :

                                    Premièrement il n’est pas question de cuisine interne ici, puisque je n’ai pas volontairement joué de ma position pour obtenir un avantage, pas pratiqué le copinage, et à aucun moment il ne m’a été communiqué officiellement que cet avantage me venait de ma position. Il n’y a donc pas de cuisine. Je l’ai appris plus tard d’un contact qui se trouvait bosser pour la boîte qui vendait les tickets. Et je raconte ça ici pour donner par avance une explication à tous ceux qui se sont aussi retrouvés le bec dans l’eau, n’ont pas eu réparation, et pourraient ne pas comprendre l’origine de ce traitement différent.

                                    Deuxièmement, j’ai pour habitude de jouer la transparence. Les journaleux et assimilés sont généralement invités partout et ce que je trouve indécent moi c’est au contraire de faire comme si rien n’était. Notre travail sert les intérêts promotionnels des artistes, aussi je ne crois pas que l’on ait à rougir ou à se cacher des avantages que cela nous permet d’obtenir parfois, dès lors que notre crédibilité et l’indépendance de nos opinions n’en pâtit pas. Or si vous me connaissez un peu, vous savez que c’est bien là ma préoccupation première. Je suis d’ailleurs le premier à gueuler quand je vois un live report où une chronique CD sur un site dont l’auteur est partie prenante dans la structure qui vend le live où le CD concerné, ou qd je lis des défilés de communiqués de presse bourrés de louanges sur des sites qui se disent « indépendants ». J’ai toujours catégoriquement refusé tout avantage qui était conditionné à une promotion systématique ou à une critique positive obligatoire, ce qui me vaut d’ailleurs pas mal d’inimitiés dans ce milieu où le copinage règne en maître. Et je n’ai absolument aucun pb à devoir payer ma place pour un concert d’un artiste que j’aime, contrairement à beaucoup de mes confrères. J’avais acheté mes places pour Utada avant qu’on m’annonce qu’il n’y en avait plus, j’ai payé ma place pour L’Arc, j’ai payé ma place pour OLIVIA, j’ai payé ma place pour Gackt, j’ai même payé ma place pour plusieurs des concerts de KOKIA, alors que je crois pouvoir affirmer que le succès de ses premiers lives en France doivent bcp à ce que j’ai pu écrire sur elle…

                                    • hp a dit :

                                      Tant qu’il y a des vrais musiciens, un concert c’est génial ainsi !

                                      J’avais eu une place gratuite pour aller voir Rihanna en 2010 et quel bonheur de voir des vrais musicos jouer avec elle ! Rien à voir musicalement et entendre des guitares sur ses tubes, ça le fait grave grave grave ! Même les fan(e)s n’en revenaient pas !

                                      Mais bon j’ai loupé ce concert d’Hikki rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

                                      Bon ben j’ai plus qu’à repenser aux 2 concerts d’Akino Arai (géniaux) et de Green day (28/06/10 grandiose au PdP) ^^

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