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Concert de Gackt : le live report

19 juillet 2010 8 Commentaires

Déjà, oui oui, un live report tant que c’est chaud, histoire que ça ne se passe pas comme celui du concert d’Utada ! Les premières réactions en ligne à ce concert sont pour le moins mitigées, en particulier en provenance des plus anciens qui sont pour beaucoup rentrés dépités par le spectacle qui leur a été proposé. Le fait est qu’il y a beaucoup de choses à dire sur ce premier vrai concert de Gackt en France, très riche en surprises et en enseignements !

Le public

Premièrement, la foule. Le passif de la fanbase J-rock en France et surtout les premiers récits du concert londonien de Gackt laissaient craindre le pire. Le concert à Londres fut sportif, les fangirls rivalisant d’ardeur pour être à la hauteur de leur réputation d’insupportables furies. On rapporte des évanouissements et évacuations dès la file d’attente, des hurlements, des cheveux tirés, des compressions d’ados aux mensurations surdimensionnées dignes de celles de César, et ne parlons pas de la rage qui s’est emparée des premiers rangs de la foule, irrespirables, lors du concert en lui-même. Autant dire du coup que je me suis dirigé vers l’Alhambra avec la certitude de me rendre à une foire aux bestiaux, et je me préparais déjà à donner à ce live report des airs de compte-rendu du salon de l’agriculture. Arrivé sur place, c’est la stupeur, limite la déception : cette file d’attente, c’était le monde des bisounours. Des gens souriants, disciplinés, organisés, habillés pour la plupart normalement, tenant des discussions pour la plupart normales, juste contents d’être là. J’ai cherché le vaporisateur de cannabis partout, sans succès. Vous le croyez ? Et si certains campaient déjà depuis pas moins d’une semaine, une organisation efficace a permis d’éviter les débordements sans réelle difficulté. Beaucoup de filles dans l’assistance, bien sûr, mais également quelques mâles, des mâles là aussi normaux, manifestement sains d’esprit. Et une moyenne d’âge relativement élevée, qui explique sans doute la maturité globale des comportements. A plusieurs reprises, les éboueurs sont passés par là dans l’espoir de trouver quelques déchets à ramasser… sans succès. A l’intérieur, même combat, ou plutôt même absence de combat. En attendant que le show débute, les spectateurs… s’assoient sagement, pour ne commencer à s’agglutiner que quelques minutes avant le début du concert. Et durant tout le live, à l’exception de quelques jeunes et grosses connes isolées prêtes à tout pour se faufiler vers l’avant, ce ne fut presque que civisme et volupté. Non franchement, je n’en suis toujours pas revenu !

L’organisation

L’organisation, confiée à un tourneur expérimenté, fut tout aussi irréprochable. Gestion des files d’attente super efficace, collaboration étroite entre les fans et la sécurité, entrée des spectateurs dans la salle en avance sur l’horaire prévu, distribution de bouteilles d’eau dans la foule par les agents de sécurité pendant le concert, et pas un seul débordement à signaler, même si quelques évacuations furent nécessaires pour assurer la survie de certaines jeunes filles des premiers rangs. Excellent choix de salle aussi, avec une visibilité optimale jusqu’au fond de la fosse. Il semble toutefois que ce n’était pas aussi probant au fond du balcon… Chapeau en tout cas, j’en connais quelques uns qui devraient en prendre de la graine ! Un sans faute d’autant plus probant qu’il suit un sold out immédiat côté billetterie, le tout permettant de se donner la conscience tranquille après un court-circuitage complet de la presse, privée de tout privilège, ce qui n’a pas manqué de faire grincer quelques dents.

La setlist

Venons en au concert en lui-même, avec tout d’abord un rappel du concept, à côté duquel beaucoup des déçus étaient en fait passés. Non, il ne s’agissait pas vraiment d’un concert de Gackt, mais d’un concert de Yellow Fried Chickenz. YFC, c’est un groupe formé de Gackt et ses musiciens, qui revisite certains morceaux de la discographie de l’artiste dans un registre qui se veut plus musclé. L’idée ? Faire renaître chez l’homme japonais l’état d’esprit du samurai (sic). Exit donc les jolies ballades au piano, les accompagnements de cordes, les envolées lyriques et autres niaiseries pop du genre, le live annoncé était un concert 100% rock, en tout cas sur le papier. La setlist, assez courte, comporte 13 morceaux, mélange de quelques pistes récentes avec des titres tirés de ses vieux albums solo complètement réarrangés. L’ensemble de ces chansons était d’ailleurs à retrouver sur un CD vendu au stand marchandising à l’entrée de la salle…

La musique

Globalement, je dois avouer avoir eu du mal à rentrer dans le concert. Ca m’a d’ailleurs valu une remarque d’une spectatrice à la sortie : « Excusez-moi, juste une petite question : vous êtes un critique ? Non parce que je vous ai vu, vous aviez l’air très concentré, mais vous n’avez pas beaucoup bougé ou chanté avec la foule. » En fait c’est exactement ça, là où le live d’Utada m’a littéralement absorbé sur le plan émotionnel, j’ai assisté à ce concert de Gackt avec un point de vue exclusivement analytique quasiment de bout en bout. Et ce parce que j’ai vraiment eu le sentiment d’assister à une prestation… technique, exécutée avec une obsession permanente d’une certaine perfection. J’y reviendrai… D’un point de vue artistique, si les musiciens ont fait preuve d’une maîtrise évidente, il est assez dommage que la sonorisation n’ait pas été à la hauteur. Par chance le volume n’était pas trop excessif, mais cela n’empêchait pas les graves et les aigus de saturer, transformant souvent l’accompagnement en grosse bouillie brouillonne d’où les mélodies avaient bien du mal à s’extraire. Vocalement parlant, on ne peut pas dire que Gackt était au mieux de sa forme, mais sa prestation reste très honnête; le principal souci réside dans le fait que son chant guttural lui fait attaquer toutes ses notes par le bas, sans forcément toujours atteindre sa cible à la fin. Beaucoup parlent de playback, en réalité l’artiste a chanté le plus souvent par dessus une bande, mais chanté quand même. Le problème c’est que les balances avaient manifestement été bâclées, et que le volume de son micro est longtemps resté trop bas, jusqu’à ce que soudain un bonne poussée sur la manette qui va bien vienne arranger tout ça. Pour le reste, ma foi, une globalement bonne setlist rock, un poil trop monotone quand même à mon goût, avec heureusement un coeur de liste assez jouissif sur le combo White Eyes(?)/JUSTIFIED/Jesus.

Le personnage Gackt

Le gros du sujet, c’est bien sûr la prestation scénique de Gackt, et sur ce plan, il y aurait des kilomètres à écrire. Passons sur les tenues lamentables du groupe, et notamment sur cette chemise sans manche que Christina Cordula destinerait sans doute au bûcher; passons aussi sur la coupe de cheveux ignoble de Gackt, carré court d’un côté, mèches tressées plaquées sur le côté de l’autre, résultat juste laid au possible. Ce qui va nous préoccuper ici, ce sont deux choses : la tronche, et… les abdos. A son arrivée dans la lumière, c’est simple : Gackt fait peur. On le savait refait de tous les côtés, c’est plus flagrant en live que jamais. Non seulement son visage est lifté au fer à repasser (par une pro, y a pas un pli), mais quasiment tout y est passé : les lèvres fines, les dents à l’alignement militaire et à la blancheur émaculée, le nez clairement remodelé, les fossettes pareil, et bien sûr les yeux, à la bride inversée, plus grand ouverts que ceux d’Ayu, avec faux cils et lentilles bleues en bonus. Ces yeux, ce fut le principal centre d’intérêt du public pendant tout le début du concert. Sur scène, Gackt se donné des airs démoniaques. Et après la première chanson, il meuble un souci technique en s’offrant une dizaine de minutes de glorification, se comportant en dieu vivant, pas moins. Interpellant ses fans, il les martèle de questions destinées à galvaniser ses troupes, répétées encore et encore, tandis que la foule scande en réponse : ARE YOU WITH ME ? SHOW ME WHAT’S INSIDE YOU !! SCREAM WITH ME ! YFC! YFC ! SHOW ME HOW MUCH YOU LOVE ME !! SHOW ME YOUR SOUL !! DO YOU WANT TO FUCK ME ? Et tandis que les fans hurlent à n’en plus finir, Gackt arbore des airs de psychopathe. Les yeux grands ouverts, il fixe la salle sans jamais battre des paupières, le regard vitreux dénué de toute humanité, la bouche entrouverte dévoilant sa dentition plus que parfaite qui ne fait que renforcer le côté terrifiant de la chose. Une tronche d’acteur porno sans cervelle, la bouche ouverte prête à accueillir ce qu’on vourra bien y mettre, en plein plan défonce sous GHB, la gueule écrasée contre une vitre. Vraiment, l’image est consternante, bien plus encore qu’elle ne l’était dans Mr.Brain, et l’on ne sait plus s’il faut avoir peur ou pitié… Sur le côté, se déroule une scène assez représentative de la situation : celle d’une mère de famille venue accompagner sa fille, visiblement hallucinée par le spectacle de ces centaines de jeunes comme hypnotisés par un énergumène qui a tout du gourou, mais qui tente de garder une contenance pour laisser sa progéniture profiter du show. Sauf que, passablement génée par la présence de maman, la jeune fille est incapable de partager le trip de ses congénères, et ne sait juste pas où se mettre, tandis que la frustration se lit sur son visage.

Ceci étant dit, le fait est que Gackt est doté d’un charisme assez impressionnant, et qu’il sait tenir sa scène. L’attitude, bien que souvent caricaturale, est engagée. Alors certes, ses déhanchements de pétasse de podium de boîte gay décrédibilisent complètement toutes ses tentatives pour paraitre viril et féroce. Plus encore, sa petite chemise qu’il soulève pour se caresser le ventre et faire crier les filles sont complètement ridicules. Mais tout de même, c’est indéniable, Gackt attire l’oeil, il capte l’attention, fascine même. C’est encore pire dès la fin du 3ème morceau, où le concert vire au spectacle de chippendale. Sa cravate à peine jetée dans la foule qu’elle part en lambeaux, dévorée par une horde de fans affamées. Ce sont ensuite les boutons de sa chemise qui sont arrachés un à un, jusqu’à ce que la chemise en question finisse elle aussi dans la fosse aux lions. Et là quoi qu’on en dise, on ne peut qu’être admiratif devant la condition physique exceptionnelle du chanteur qui, tout de même, accuse aujourd’hui une bonne quarantaine d’années au compteur. L’artiste apporte manifestement un soin tout particulier à son torse, arborant des pectoraux parfaits, et des abdominaux… euh, attendez là… y a comme un souci ! De profil, ces abdos sont plats, secs, creusés même au dessus du nombril. De face, on distingue pourtant d’évidentes tablettes de Galak… Le secret ? Une bonne dose de fond de teint destinée à accentuer les reliefs d’une ceinture abdominable dont rêveraient sans doute 95% des hommes de son âge, mais génétiquement défavorisée qui lui vaut, quoi qu’il en fasse, une musculature sans la moindre épaisseur. Enfin… sauf sous le nombril, où l’on découvre que Monsieur Perfection doit, lui aussi, composer avec un phénomène de brioche localisée, léger mais flagrant, doublé de petites poignées d’amour qui doivent lui donner des cauchemars. En perpétuelle représentation, Gackt est attentif au moindre détail. En plein headbang, ses yeux tombent sur un petit pli de peau sur son bidon, et hop, le voilà qui se relève, se penche même vers l’arrière, pour ne montrer que son ventre plat. Et chaque fin de chanson est l’occasion de simuler un essoufflement qui lui permet, là aussi, de contracter à loisir ses abdominaux, tandis que les filles des premiers rangs se vident de tous leurs liquides corporels en voyant la sueur s’écouler sur ce corps à l’épilation parfaite (et probablement définitive).

Conclusion

Ridicule ? Evidemment, mais ça n’a pas que des inconvénients. La foule galvanisée par plusieurs séances de glorification, et hypnotisée par le corps de son dieu, Gackt peut se reposer un peu, se relâcher. Et bien que ses assistants continuent de le filmer sous toutes les coutures depuis la fosse pour un probable debriefing de perfectionnement ultérieur, l’artiste délaisse le paraître pour habiter un peu plus ses titres, résultant en un excellent passage de milieu de concert déjà mentionné plus haut. On ne le sent pourtant jamais tranquille. Entre les morceaux, c’est toujours le même rituel : Gackt se retourne, souffle, se concentre quelques secondes, puis boit quelques gorgées, et repart à l’assaut. C’est en fait, comme je le disais au début, le principal défaut qui m’a empêché de réellement rentrer dans le concert : cette absence de spontanéité, de sincérité, ce côté trop pensé, cette superficialité trop réfléchie. Un choix sans doute lié au concept Yellow Fried Chickenz, résolument différent de ce que pouvaient être les concerts japonais de Gackt où l’artiste dévoilait bien d’autres facettes de son personnage, à commencer par une bonne dose d’autodérision. Les seuls, au nombre de trois, sourires francs et regards bienveillants que l’artiste aura montré pendant cette soirée, il les aura réservés au long, très long salut final. Visiblement touché bien que toujours attentif à sa contenance, l’artiste a alors servi au public français un discours identique à celui tenu à leurs homologues londoniens 48h plus tôt : « vous êtes exceptionnels, je vous promets de revenir ici bientôt ». Le public, lui aussi, a promis en retour d’être au rendez-vous. Mais à entendre certaines réactions à la sortie de la salle, il est clair que tous ne seront pas là. Pour beaucoup, c’est une case cochée, une page qui se tourne même. Dommage pour eux que le chapitre soit clos sur un concert de Gackt qui n’en était pas vraiment un; pour ma part je ne repars bizarrement pas déçu : je suis venu voir un phénomène, et j’ai été servi. J’attends maintenant avec une certaine curiosité de voir quelles suites le chanteur donnera à son exploration du vieux continent…

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8 Commentaires »

  • tchu a dit :

    Ça résume tout ce que je pense ! sauf que malheureusement la visibilité n’était pas aussi bonne au Balcon … je remercie d’ailleurs ces chères fans espagnoles …
    Au moins j’y suis allée , comme tu dis « une case est cochée « !

    • Balsa a dit :

      ok

      en fait la ligne que je préfère dans ton article c’est celle-là:

      « En fait c’est exactement ça, là où le live d’Utada m’a littéralement absorbé sur le plan émotionnel »

      donc à quand ton topo? :))

      • Tanja a dit :

        J’aimerais tant savoir aussi bien décrire mes impressions que toi ! En tous les cas très bon live report comme d’habitude ^^

        • Les tweets qui mentionnent Concert de Gackt : le live report | www.leblogjpop.fr | Actu France -- Topsy.com a dit :

          [...] Ce billet était mentionné sur Twitter par Tanja, Tanja et Kévin Petrement, Kévin Petrement. Kévin Petrement a dit: Live report de Gackt, c'est fait : https://www.leblogjpop.fr/722/concert-de-ga ckt-le-live-report/ [...]

          • Ma'J Sylvie LE HOUEZEC a dit :

            C’est en gros ce que je pense de ce concert, et bravo pour ce live report si précis, sans concession tout en restant respectueux de l’artiste et des fans.

            • Shito (author) a dit :

              Tanja

              • Abby a dit :

                Je suis assez de ton avis.
                Mais Gackt EST un gourou, un dieu… Ou tout ce qu’on voudra de phénoménal, c’est juste Gackt. Je ne suis pas une super fan je connais depuis un peu plus de 6 ans, mais j’avoue que j’ai préféré un concert avec un groupe comme YFC que des solo au piano nian-nian qui m’aurait achever après une journée entière à attendre assise sur un trottoir.
                Pour les problèmes de son… C’est le gros problème de japonais j’ai l’impression, que ce soit au Bataclan ou à L’Alte Börse de Zurich… J’ai rarement eu LE concert parfait.

                C’est juste la sensation que tu ressens quand tu y ai que la prestation soit bien ou pas.
                Personnellement, n’ayant jamais eu le courage de regarder des lives de Gackt… Parce que trop la flemme… J’ai été agréablement surprise! Ce son plus rock qu’à l’habitude me convient parfaitement! Le quart d’heure de folie hystérique aussi! Étant au premier rang, je peux dire que c’est quelque chose de juste phénoménale de sentir toute une foule se déchainer pour son gourou! (comme tu le dis si bien XD) C’est une sensation que j’aimerais retrouver à chaque concert et que je n’avais pour l’instant connue qu’avec DIR EN GREY. C’est juste énorme.

                Par contre… Tout le monde sait que Gackt est refait, il ne le cache pas non plus. Mais bon, son physique on s’en fout quoi. Les midinettes qui était venue pour ça, c’est leur problème. Le principale pour moi reste l’ambiance qui était hallucinante (du moins là où j’étais).

                Pour les « pseudo » malaise de Gacktounet le seul, l’unique. Vu la tête qu’a fait Yuu à un moment, je ne pense pas que c’était sur-jouer. Gackt n’est pas au meilleur de sa forme, on le sait déjà tous. Il avait la voix défoncer et la chaleur étouffante de la salle n’arrangeait rien je pense.

                Le seul point négatif pour moi fut de mettre fais écraser comme une sardine par un groupe d’Anglaise surexciter et une putain de Japonaise qui m’écrasai carrément contre le type devant moi (dont j’ai bien bouffer les cheveux et la sueur d’ailleurs…).

                Autrement un groupe bien sympa Yuu et Chirolyn était excellent (merci pour le mediator petit bassiste psychopathe en passant)! Une ambiance fantastique là où j’étais… Même si au final, la plupart du groupe du premier rang à finis aphone et complètement vider de ses forces (j’en fais partie u_u).
                C’était vraiment une expérience à vivre et j’espère que son prochain passage en France serait dans le même genre : sans chichi et très puissant!

                Une amie m’avait dit avoir été déçus par ton live report, mais au final, j’ai eu du plaisir à le lire, je suis à peu près du même avis. J’ai juste porter beaucoup moins d’importance au physique de Gackt, il est beau c’est clair… refait mais beau et agréable je trouve. Je m’attendais à un mec beaucoup plus…. Comment dire? euh… comme quelqu’un qui se la joue vachement plus en fait. Je l’ai trouver plutôt sincère (surtout pour le discours du rappel qui m’a vraiment fais plaisir… Pour une fois qu’un japonais veut revenir en France c’est à marquer dans les annales XD)

                Enfin bref… je vais m’arrêter là, sinon j’y suis encore ce soir…
                (Ouais je suis super inspirer en ce moment u_u)

                • Deby a dit :

                  J’ai lu ton live report mais je ne suis pas de ton avis. Mais à ce que j’ai pu lire nous n’avons pas vu le concert du même point de vue. Pour ma part, je suis fan depuis un dizaine d’années et c’est le meilleur live auquel il m’est été donné d’aller pour le moment.

                  Tout d’abord sur l’organisation, je suis plutôt de ton avis sur le tourneur, la gestion de la file, mention spéciale au vigil avec le bouteilles d’eau, etc… Par contre en ce qui concerne la salle, je ne trouve pas franchement que ce soit le meilleure choix. Bien que, apparemment, la vision de la fosse était excellente et que au balcon je n’ai eu aucun problème ( mais j’étais sur le coté gauche), la salle m’a sembler rikiki. Après, mieux valait il s’assurer une petite salle bien pleine, qu’une grande à moitié vide.

                  Pour Gackt, certes il est refait mais je ne pense pas que cela soit au point que tu laisse l’imagine. Le nez, ok et il l’avoue mais pour ce qui est de ce faire lifter, j’émets un bémol. Il a 37 ans par 60, au niveau ride, il a peu de chance d’être à un point de non retour. De plus, ça coupe de cheveux n’aidait surement pas à ce qu’il n’est pas l’air d’être tiré et regarde bien les autres artistes japonais , ils paraissent tous plus jeunes que leur ages (yoshiki, takanori yoshikawa,…) . Pour les abdos, il en avait, j’étais de côté et j’ai pu le vérifier. Peu mais ils étaient là. Après, un petit coup de fond de teint pour donner l’air d’en avoir énormément, c’est de bonne guerre. Ce n’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. De plus, c’est un corps « d’asiatique » ils sont naturellement moins musclé (cela ce voit moins) que des africains ou des européens. Et je ne pense pas être la seule à préfère le voir comme ça plutôt qu’avec un corps de 50 cent sur-gonflé au amphétamine. Pour le bourrelet, son pantalon était assez serré car le boitier de ses oreillettes appuyait derrière ( ce qui m’offrait une joli vu de lui quand il était de dos d’ailleurs). Cela n’explique peut être pas tout mais Oh mon dieu, il est humain !!!! Tout comme Abby, je l’ai trouvé beau, et pour avoir croisé son regard plusieurs fois, il ferai fondre le pôle nord.
                  Son attitude sur scène était Gackt-esque. Oui il surjoue et peu paraitre gay mais cela fait partie du personnage tout comme Chachamaru qui était … Chachamaru-esque.

                  Pour la musique, la set list presque sans surprise m’a beaucoup plu excepté le remix de uncontrol que je n’aime définitivement pas. Je n’avais pas lu de live report du concert anglais donc y retrouver EVER m’a beaucoup surpris et plu.
                  Le son quand à lui, un seul mot : pourri. Sur ce point, on se rejoint. Sa voix était bien, quand le reste suivait. Sur le début de Flower accapela, sa voix suivait et il n’était pas aidé de la bande. Après pour l’aide de la bande son, c’est pareil que pour le fond de teint, beaucoup le fond, donc on ne peut pas vraiment le critiqué la dessus. Imaginez un peu qu’il ne l’ai pas eu, la balance étant pourrie, on l’aurait encore moins entendu. Enfin, n’oublions pas qu’il fume, et les méfait du tabac ce ressente.

                  Pour conclure, je pense que l’on a pas vue le concert du même oeil. J’ai vraiment plus qu’adoré ce live, et les fans avec qui j’ai discuté à la fin aussi. Tu parle d’un live d’Utada Hikaru, mais les deux sont complètement différents. Utada Hikaru est plus posé et plus occidentale. Gackt est plus japonais, exubérant, excessif, drôle et surtout plus rock. Gackt à donné, beaucoup donné, beaucoup partagé avec ses fans. Plus que les artistes, pas seulement de JRock, que j’ai pu voir en live. Le discours de fin m’a moi aussi fait plaisir et je pense qu’il a pris du plaisir aussi à parcourir l’europe car il en était privé par son ancien label. Après, c’est un personnage, on l’aime ou non tout les gouts son dans la nature. J’étais venu écouter de la bonne musique, headbanger, et partagé avec un artiste que j’adore. J’ai trouvé mon bonheur.

                  PS : yeah, je suis sur la photo. Si si, je suis assise sur la barrière, on voit mes cheveux et mon dos, lol.

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