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Critique album : Kumi Koda – JAPONESQUE

29 janvier 2012 11 Commentaires

Voilà bien longtemps qu’une popstar japonaise n’avait pas mis tout le monde (ou presque) d’accord avec son nouvel album, du moins dans le petit microcosme des fans occidentaux. La performance est d’autant plus remarquable qu’elle est signée Kumi Koda, laquelle se fait pourtant dézinguer bien comme il faut depuis bon nombre d’années par les tireurs de tous bords, à commencer par les supporters d’Ayumi Hamasaki. La guégerre entre les clans des deux Jpop Queens s’étant achevée avec un constat de « has-been-itude » partagée, dont Ayu ressort tout de même grande gagnante en tant que meilleure vendeuse de tous les temps, peut-être y a-t-il un peu plus de place pour un semblant de bonne foi dans le débat. Reste donc que le nouvel opus de Kumi Koda, intitulé JAPONESQUE et sorti le 25 janvier dernier, semble avoir convaincu la grande majorité de ses auditeurs de notre côté du globe. Est-ce bien mérité ? En tout cas j’ai beaucoup de choses à en dire !

Pour commencer, comment ne pas évoquer le contexte particulier de sortie de cet album, lequel arrive dans les bacs alors que son interprète est au repos forcé à cause d’une grossesse qui a pris tout le monde de court, à commencer par les responsables de son planning promo chez avex. Tournée annulée, aucune prestation TV depuis le Kouhaku Utagassen du 31 décembre, bref Kumi Koda est désormais absente du champ médiatique, et c’est à coup de clips envoyés en masse aux chaînes de télévision qu’avex tente de combler l’absence de sa pouliche. Les fans crient déjà leur frustration que les chansons du nouvel album n’aient aucune chance de faire l’objet d’un quelconque live pour au moins l’année qui vient. Les pauvres oublient en passant le temps qu’il faudra sans doute à la chanteuse pour retrouver sa silhouette de bombe sexuelle une fois pondue sa crevette, même si certains se consoleront en se concentrant sur l’augmentation probablement conséquente que devrait connaître le volume mammaire de leur Kodasse adorée. N’empêche, je ne peux que comprendre leur frustration. Car le fait est que JAPONESQUE est une vraie réussite qui regorge de titres au potentiel énorme.

JAPONESQUE, ou la consécration du savoir-faire européen

La recette de cet album est finalement assez simple, c’est à peu de chose près la méthode kpop : on achète une batterie de compos efficaces et percutantes à diverses usines à tubes britanniques ou suédoises, et on habille ça avec tout le talent dont sont capables les asiatiques en matière d’image. Sauf que là où la plupart des productions kpop sont froides et impersonnelles, le talent et l’exubérance de Kumi Koda viennent donner une âme à ses chansons, et ça change tout, mais alors absolument tout.

Le constat est effectivement un poil désolant, mais force est de constater que le titre du CD est cohérent : ce JAPONESQUE est un album japonais pour l’essentiel produit par des équipes occidentales. Ceci vaut pour les meilleures chansons du CD, à savoir So Nice, Boom Boom Boys, V.I.P., Slow, Love Me Back, Lay Down, No Man’s Land ou encore KO-SO-KO-SO. Seule exception notable : ESCALATE, signée par la chanteuse japonaise ARIA qui ne nous avait pas habitués à être si bien inspirée. Le reste, ce sont des mid-tempo et des ballades insipides, dans lesquelles les producteurs nippons excellent suffisamment pour ne pas avoir besoin d’aller se fournir ailleurs : Brave, Everyday, You are not alone (sauvée par des arrangements acoustiques qui rendent plutôt pas mal), et bien sûr Ai wo tomenaide… Rajoutons à cela le petit plaisir en famille qu’est Poppin love cocktail feat. TEEDA (et le futur papa à la guitare en passant), ainsi que l’habituelle chanson pop niaiseuse (Love Technique, que de bonnes basses viennent vaguement faire sortir du lot) et le panorama sera à peu près complet. Vous comprendrez que je ne m’attarde que sur les premiers morceaux cités.

Ce qui fait la force de JAPONESQUE, c’est sans doute le rapport beaucoup plus favorable que d’habitude entre les titres bien produits un minimum percutants d’un côté, et les recettes éculées de fonds de tiroir de l’autre. Comme souvent l’intro du CD est excellente et terriblement frustrante, tant on aimerait la voir transformée en une piste complète. Elle s’enchaîne sur So Nice feat.Mr Blistah, un morceau hip hop low tempo aux sonorités arabisantes qui fait évidemment écho à Candy, mais aussi au mythique Shake it : c’est toujours aussi bien fichu, mais au bout de la troisième fois il n’y a plus de quoi s’extasier. Plus amusant : Boom Boom Boys, qui fait dans le mélange des genres avec une ligne de basse diablement sexy et des arrangements électriques assez rock’n'roll couplés à un flow R’n'B et ce qu’il faut de vocoder pour homogénéiser l’ensemble. Le boulot de mixage est bluffant, c’est bourré de petites trouvailles électroniques, l’utilisation des choeurs est intelligente, et le tout permet à la chanson de ne pas paraître une seconde linéaire. Ces qualités sont d’ailleurs constantes sur l’album, et une chanson comme V.I.P. est une excellente démonstration de l’inventivité dont on peut faire preuve pour rester dans les standards radio sans pour autant coller à un découpage couplet-refrains trop évident. Dommage que le rap opportuniste et complètement parachuté de T-PAIN vienne entâcher la version album de cette chanson dont la mouture sortie en single se suffisait à elle-même. Du côté des singles extraits de cet album, ma préférence va toutefois à l’excellent Love me back, peut-être plus prévisible dans sa construction, mais avec un refrain plus entêtant et un état d’esprit plus joueur, plus fun, moins putassier.

Le meilleur pour la fin

Principale surprise du CD : Slow feat.Omarion. Une ballade à l’instru complètement synthétique dans la droite lignée des morceaux d’Usher et autres Akon, évidemment surcompressée avec une surdose monstrueuse d’auto-tune, voilà qui avait tout pour me déplaire. Et pourtant la sauce prend, Koda fait très bien le boulot et reste dans une sobriété bienvenue, le mariage des voix opère bien, la compo est efficace, les basses jouent bien leur rôle en ancrant la rythmique dans le crâne, bref c’est du tout bon. L’autre bonne surprise, c’est donc ESCALATE, une production japonaise dites donc, dans un registre RnB lui aussi très synthétique et qui sonne effectivement beaucoup plus nippon (entendre par là un espace sonore un peu moins saturé et une attention un peu plus grande accordée au gimmick mélodique). La comparaison avec Lay Down, compo britannique, est d’ailleurs intéressante : dans le même genre, cette dernière me semble plus répétitive et sans grand relief, et je suis pourtant persuadé que les amateurs de RnB à la sauce anglo-saxonne y trouveront pourtant bien plus leur compte.

Mon petit coeur de fanboy assumé des compositions efficaces et fédératrices (sic) s’emballe toujours lorsqu’une de ses popstars favorites délaisse un peu son fonds de commerce pour sortir les guitares électriques et s’aventurer sur un terrain pop-rock ultra commercial. C’est le cas avec Namie Amuro et son As Good As ou, plus récemment, Shut up. C’est aussi le cas avec Ayumi Hamasaki et l’époque bénie de son premier mini-album ou de talkin’2 myself. Et c’est également le cas avec Kumi Koda sur des chansons comme Ningyo Hime, Can we go back, ou maintenant No Man’s Land. Une bonne batterie, un espace sonore chargé en riffs de guitares, une petite touche de scratchs par dessus tout ça, un refrain charismatique à souhait et un format couplet-refrain-couplet-refrain-pont-refrain respecté à la lettre comme il se doit, le tout super bien produit : que demander de plus ? Etrangement pourtant, cette petite exception stylistique de l’album ne sera pas mon coup de coeur, lequel a choisi de rester fidèle à une chanson déjà découverte en single : KO-SO-KO-SO. Cette petite bombe signée Kool Kojak (auquel on doit notamment plusieurs succès de Ke$ha) ne m’a toujours pas lassé, et surclasse pour moi le reste de l’album. Tout y est parfait, de la boucle mélodique entêtante au possible (avec un petit côté Can’t get you out of my head de Kylie Minogue) qui sert d’accompagnement aux arrangements synthé très justement dosés en passant par l’ambiance club RnB à la fois lascive et dansante. Le tout explosant dans un refrain on ne peut plus sensuel dont les « KO-SO-KO-SO to » susurrés feraient un malheur conditionnés en pilules bleues…

Alors me direz-vous, tout le mérite de la réussite de cet album reviendrait donc aux producteurs occidentaux qui en ont signé les meilleurs titres ? Et bien non, et même loin de là. Parce que comme je le disais plus haut, ce qui fait la différence, c’est avant tout le brio avec lequel Kumi Koda vient poser ses textes sur tout ça. Je ne sais si c’est l’amour et les hormones de pondeuse qui lui font cet effet là, mais force est de constater que d’avoir trouvé quelqu’un avec qui ne pas laisser pourrir son liquide amniotique l’a transcendée. La chanteuse livre ici une performance qu’il convient de qualifier d’exceptionnelle. Celle dont les morceaux les plus coquins étaient jusque là fort bien fichus, très propres, mais transparaissaient d’une forme de comédie, laissaient deviner un personnage pas forcément complètement assumé, celle-là même laisse aujourd’hui éclater son talent, et semble s’amuser plus que jamais. La différence est flagrante, et même si les compos ne sont pas forcément aussi puissantes que l’étaient les plus grands tubes de l’artiste, la sauce prend parce que Kumi leur apporte une valeur ajoutée gigantesque. Sa palette technique est devenue très impressionnante, l’artiste jouant tour à tour avec la puissance, les respirations, les graves et les aigus, la sobriété et l’exubérance, bref elle met ses tripes dans son interprétation, et livre ainsi paradoxalement ce qui sonne comme son album le plus personnel. Boom Boom Boys est un bon exemple. Kumi y chante avec une voix suave sur les parties principales, joue les cruches girly un peu vulgaires en habillage, scande avec puissance et ajoute un peu de grain dans les aigus à son timbre sur les refrains, elle rappe, soupire, chantonne, gémit, couine… Même constat dans V.I.P., Love Me Back ou encore KO-SO-KO-SO : la prestation est incroyable, il ne se passe pas 15 secondes sans qu’on ne soit soufflé par la richesse de l’interprétation, à mille lieues des enregistrements linéaires au possible de la plupart de ses consoeurs à commencer par les indétrônables Ayu et Namie. Franchement, chapeau, et chapeau aussi pour le choix d’All for you, enregistrée dans les conditions du live (petites faussetés, bizarrement bienvenues, incluses). Une touche d’authenticité carrément bien pensée en conclusion d’un disque hyper-produit.

Un mot sur les clips ?

Côté vidéo malheureusement, on n’a pas encore retrouvé l’inventivité et la mise en valeur chorégraphique qui avaient fait le succès de Koda il y a quelques années. Il faut dire que la plupart des chansons de l’album ayant droit à leur video, on ne pouvait pas espérer qu’elles fassent toutes l’objet d’une débauche de moyens. Mais force est de constater que la plupart des PVs sont techniquement très pauvres sans pour autant s’assumer comme tel, avec pour résultat une intégration catastrophique des scènes filmées sur fond vert ou des effets de lumière dans des décors artificiels (Lay Down, ESCALATE, No Man’s Land, ou même Slow, bien qu’il y ait un peu plus de boulot sur ce dernier). Du côté des idées ça ne vole pas bien haut non plus, à commencer par un Boom Boom Boys d’une vulgarité sans nom : on pourra d’ailleurs s’interroger sur la pertinence commerciale d’une vidéo montrant Koda en train  de fumer, boire et faire des doigts d’honneur à la caméra, vêtue d’une tenue inqualifiable dans une boîte glauque, dans un pays où la maternité est encore considérée comme quelque chose qui devrait obliger les femmes à aller jusqu’à cesser toute activité professionnelle. Le clip de So Nice, ennuyeux au possible, est toutefois une exception esthétique notable avec ses superbes kimono et sa réalisation très soignée, aux couleurs du thème japonisant de l’album. Reste que la meilleure vidéo du lot demeure l’excellent clip de Love Me Back, qui renoue efficacement avec tous les poncifs de Kumi Koda : un scénario teinté de girl power, un cosplay sexy et une chorégraphie dynamique, il n’y a pas à dire, c’est vraiment ce qu’elle fait de mieux…

JAPONESQUE mérite sans aucun doute l’excellent accueil qui lui est réservé par les fans occidentaux : il s’agit même probablement du meilleur album de Kumi Koda depuis le légendaire Secret, et ce pour au moins trois raisons. La première c’est un aspect purement comptable : voilà longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de bonnes choses à se mettre sous la dent tant parmi les titres inédits que parmi les singles tirés d’un même album de l’artiste. La deuxième, c’est l’explosion du talent de la chanteuse, dont le travail d’interprétation a étonnamment pris une toute autre dimension sur ce nouvel opus. Et la troisième, c’est donc cette recette certes contestable mais dont on ne peut que constater l’efficacité : à savoir le recours aux usines à tubes anglaises ou suédoises dès qu’il s’agit de fournir un titre avec un minimum d’énergie. L’industrie Kpop a compris depuis longtemps la supériorité indéniable de la machinerie nord-européenne sur le terrain de la pop internationale et en use sans scrupule. Le Japon, qui jusque là utilisait toujours cette carte avec parcimonie, semble y venir à son tour. Mais comme d’habitude, l’évolution reste laborieuse, et les Japonais tiennent à faire les choses à leur manière : c’est ainsi que l’on voit, récemment, fleurir au Japon des sociétés intermédiaires chargées de satisfaire les commandes des labels nippons en matière de tubes potentiels fabriqués de l’autre côté de l’Oural ou du Pacifique. JAPONESQUE est une première démonstration de l’efficacité potentielle de ce système. Deux questions en découlent directement. Tout d’abord, est-ce que beaucoup d’artistes nippons auront les épaules pour porter, à plus grande échelle, ce genre de titres taillés pour l’international, et ce sans pour autant perdre ce qui fait l’âme et la spécificité mélodique du savoir-faire nippon ? Et puis concernant Kumi Koda : quelle direction prendra sa carrière une fois que celle-ci, soumise aux impératifs d’image qui s’imposeront alors à elle, aura accouché et retrouvé un état de forme suffisant pour reprendre ses activités ? Affaire à suivre, lors d’une année 2012 probablement transitoire dont on espère qu’elle aboutira à remuer un peu cette scène Jpop qui s’enlise depuis maintenant un peu trop longtemps…

5
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11 Commentaires »

  • CeReS a dit :

    Excellente critique, je pense que tu as tout dit et je partage absolument ton avis sur cet album!

    • Liam a dit :

      Je partage également ton avis sur JAPONESQUE, même si je ne suis pas 100% d’accord. Tu t’en doutes, je ne peux pas être d’accord avec toi pour les points suivants:

      - Le PV de BBB: Dieu que j’aime cette Kumi (Kumi, pas Koda :p) trash, rock (non non elle n’est pas vulgaire, je persiste et signe). Le clip est vraiment bon, le concept USB est très drôle.
      - Love Technique: D’ordinaire je déteste les chansons cute de Kumi, mais là j’adhère totalement, la piste est pop mais pas ridicule, et le clip est mignon et elle est crédible sans être ridicule (coucou Wonderland).
      - Slow: la piste est très bonne comme tu l’as dit, mais pourquoi n’as-tu pas parlé de la valeur ajoutée apportée par Omarion (mon amant, je le rappelle). A moins que tu penses qu’il ne serve à rien, auquel cas je remballe mes gaules. Au niveau du PV leur couple est crédible, c’est dérangeant. Y’a moyen que son gamin soit métis au final.

      Voila :)

      • Liam a dit :

        Ah j’ai oublié de parler de ton aversion pour la K-Pop: T’inquiète pas, bientôt tu aimeras et tu ne trouveras plus que « la plupart des productions kpop sont froides et impersonnelles ». Tu dois juste trouver le groupe qui te plait.
        Ceci n’est pas un message de propagande.

        • Van a dit :

          Je suis globalement d’accord… Comme quoi tout est possible !

          • paskal974 a dit :

            WAOU!!quelle excellente critique !!je suis tout a fait d’accord c’est un tres bon album franchement il n’y a rien a redire a part que je n’aime pas les chansons « nian nian  » qu’elle nous pond a chaque album!!^^
            Dommage que l’on est pas droit a des titres live c’est clair j’aurai trop voulu voir ESCALATE et No man’s land en live..la suite en 2013 donc!^^

            • Maître K a dit :

              J’ai toujours pensé qu’Avex n’a pas su gérer la carrière de Koda Kumi comme il se devait. Notamment parce qu’ils ont toujours hésité sur l’image qu’ils voulaient lui donner, naviguant entre le « kawai » typiquement japonais et le « trash » occidental mais sans oser aller jusqu’au bout, ni dans un sens ni dans l’autre. Avec pour résultat un personnage en demi-teinte qui n’a pas forcément plus trouver son public.

              L’autre reproche, c’est que Kumi a généralement du faire avec des live relativement « cheap » alors que c’est probablement une des filles avec le meilleurs potentiel vocal de l’écurie Avex. Du coup, elle garde malheureusement l’image du « bonne chanteuse de karaoke », puisque c’est ainsi qu’elle a du travailler ses performances live la plus part du temps.

              Bref, à l’écoute d’un album bien ficelé comme celui-ci, je ne peux m’empêcher de penser que la carrière de Koda Kumi, malgré quelques bons succès, a été gâchée par son équipe de prod qui aurait pu en tirer beaucoup mieux et qui a oublié, au passage, de lui apprendre l’importance de la contraception. Parce que franchement, je l’imagine mal revenir au premier plan dans 1 ou 2 ans de façon aussi réussie que Namie en son temps. Je souhaite, pour elle, de me tromper.

              • hatori a dit :

                Un album plus que parfait sur tous les points.
                LOL Van aime un opus de notre Kodasse ^^’

                • hatori a dit :

                  Je rajouterais que la gestion de la promo d’avex est catastrophique et ce depuis quelques mois maintenant et pas que pour Kumi …

                  • Ridge a dit :

                    Superbe critique, je n’ai pas grand à ajouter car je suis d’accord avec ce que tu dis :) c’est vraiment dommage ce manque de promotion totale, pour une fois, on a un très bon album, mais les ventes ne suivent pas :/
                    Un album que je conseille à toute personne qui souhaite découvrir Koda Kumi :)

                    • Ayakou a dit :

                      Je suis d’accord avec la critique Kumi m’avais totalement désintéressé depuis Can We Go Back mais avec cette album elle a reconquis mon coeur.

                      Je pense aussi que quand elle aura expulsé son marmot sa risque d’être le No man’s land pour son retour.

                      • Joss a dit :

                        Euh… je ne suis pas d’accord sur plein de points. Déjà dire que Secret est so n meilleur album ça me fait rire parce qu’il est assez moyen. Ensuite Japonesque est banal. Elle a repris ce qu’elle fait depuis des années, un pot pourri de tout ce qu’elle a pu sortir depuis le début de sa carrière.

                        Ko-so-ko-so est très mauvaise pour moi, elle n’est même pas efficace, c’est mou, c’est moche, c’est raté. Je ne dirais pas que l’album est mauvais, loin de là, mais il est du même niveau que déjà vu.

                        Pas regardé les clips par contre.

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