Plus rapide qu’un fan de Visu qui croit qu’en s’inscrivant avec deux emails différents à 5 jours d’intervalle aux French J-music Awards, il ne se fera pas repérer, voici les news ! Au sommaire : Hikaru Utada à nouveau célibataire se venge en faisant le coming out de son ours en peluche Kuma; Namie Amuro célèbre son carton en Asie en allant voir… Yu-Gi-Oh au cinéma; les fans européens d’Ayu vont avoir droit à leur tronche dans un clip du prochain album de la chanteuse; Kumi Koda enchaîne les déconvenues et se fait même ratatiner par YUI; BoA fait un malheur en Bulgarie; et ICONIQ continue à narguer tout le monde en s’accrochant à la tête des ventes.

On commence avec Hikaru Utada, actuellement en plein milieu de sa première tournée occidentale, qui se produisait hier à San Francisco, ville historiquement emblématique de la lutte pour les droits homosexuels. Sur place elle a, comme lors de ses dates précédentes, balancé un jeu de 6 balles dédicacées et décorées par ses soins à l’effigie de son ours Kuma dans le public. Vous pourrez découvrir sur son blog les photos de ces balles, qui militent pour la légalisation du mariage gay. Hikki en profite pour annoncer tout ce qu’il y a de plus sérieusement que Kuma aime les garçons, et n’est pas intéressé par les filles… Pendant ce temps, la presse nippone rapporte que Hikki a rompu avec son boyfriend, un artiste avec lequel elle sortait depuis quelques mois. Des emplois du temps trop divergents seraient à l’origine de cette rupture. Conclusion : que les hommes amateurs de bears se réjouissent, Kuma-chan est dans la place. Et que les femmes amatrices de moustache se réjouissent aussi, Hikaru Utada est à nouveau célibataire !

La presse nippone rapporte aujourd’hui un nouveau record à l’actif de Namie Amuro : son album Past est en effet le premier album d’une artiste japonaise à s’adjuger la première place des charts dans 5 pays différents. Outre le Japon, Namie a également conquis Taïwan, Hong Kong (6 semaines en tête des ventes), la Corée du Sud et Singapour (n°1 pendant 4 semaines). Arashi avait réalisé le même exploit chez les hommes. Avec un peu plus de 520.000 exemplaires vendus, Past est pour le moment l’album le plus vendu au top Oricon japonais pour l’année 2010.  Une news qui nous change un peu de celles de ces dernières semaines, où le sujet n°1 des media était la relation entre Namie Amuro et Atsushi Tamura. Les deux artistes étaient d’ailleurs il y a peu invités à l’avant-première du film d’animation en 3D de Yu-Gi-Oh, à laquelle ils se sont rendus séparément. A l’époque, Namie n’avait pas souhaité faire de commentaires à la horde de journalistes qui l’attendait sur le tapis rouge. Depuis, elle a toutefois confirmé que sa relation se portait très bien, démentant les rumeurs de brouille suite à la conférence de presse quelque peu empressée donnée par Tamura au retour du voyage du couple aux Etats-Unis.

Vous n’avez pas pu passer à côté de cette info : Ayumi Hamasaki est à Londres, et distribue des cagettes entières de regards de truite aux objectifs de ses fans, plus dévoués que jamais à l’image d’une  poignée de petits français dont les reports pleuvent un peu partout sur le web. Si malheureusement la démonstration de mobilisation est loin d’être assez massive pour espérer motiver avex à organiser un concert en Europe, Ayu a au moins le mérite de savoir rendre son amour à sa fanbase. C’est ainsi qu’il a été décidé de prolonger de quelques jours le voyage de l’artiste, afin de tourner deux clips. Une annonce a été passée pour recruter des fans qui joueront les figurants dans l’une de ces vidéos, probablement destinées à accompagner le nouvel album de la chanteuse, prévu pour le printemps prochain. On peut penser ce qu’on veut de ses qualités artistiques, mais une chose est sûre : Ayu est super sympa, elle a pas la grosse tête, et elle a l’une des fanbases européennes les plus intelligentes et les mieux organisées qui soient. Allez tous ensemble, on avoue : « Ayu, t’es super sympa ! Les fans d’Ayu, vous déchirez ! » Van, je t’ai vu t’as fait du playback ! Allez, toi aussi, avoue ! ;)

Kumi Koda fait l’objet d’un nombre croissant d’articles dans la presse de caniveau et sur les blogs nippons, lesquels mettent tous l’accent sur la cote de popularité en chute libre de l’artiste, qui célèbre actuellement son 10ème anniversaire de carrière. L’épisode du liquide amniotique pourri  reste dans toutes les mémoires, et a manifestement cristallisé toutes les critiques sur les manières sans gène et la vulgarité de la chanteuse. Oui, cette même vulgarité qui a fait tout son succès avec des clips où elle caressait les cojones de ses danseurs et exhibait ses mamelles dans des décolletés pigeonnants. L’hypocrisie japonaise dans toute sa splendeur. Quel que soit le crédit que les quelques fans restants apportent à cette campagne de dénigrement, force est de constater que les ventes ne suivent plus : le single CAN WE GO BACK sorti la semaine dernière, qui a pourtant bénéficié d’une bonne campagne de promo TV, s’est « échoué » en deuxième position des ventes avec à peine plus de 30.000 copies écoulées, derrière le nouvel opus de YUI. Pire : le single débute sa deuxième semaine en tombant au delà de la 30ème place des charts. A ce train là on va même finir par être pessimiste quant à la capacité du best-of à venir à la maintenir vaguement à flots une année de plus…

YUI, parlons-en tiens… Malgré des ventes en demi-teinte par rapport à ses standards (80.000 exemplaires vendus de GLORIA ces 7 derniers jours), la chanteuse s’est offert cette semaine la tête du classement singles. Elle devient ainsi la deuxième auteur-compositeur-interprète de l’histoire à classer 4 singles consécutifs en tête des ventes, après Hikaru Utada. Preuve s’il en est de la pénurie dramatique en la matière qui règne dans l’archipel…

A signaler aussi, une maigre consolation consécration pour la chanteuse BoA, dont le dernier single anglophone Energetic est passé cette semaine de la 33ème à la 26ème place des charts… en Bulgarie ! A défaut d’avoir séduit nos amis américains avec ses interviews dans lesquelles elle fait des déclarations passionnantes ( »j’adore L.A., you know », « je kiffe les grosses voitures, you know »,  « y a trop plein de beaux garçons, you know »), BoA pourra toujours aller enflammer le  plateau de la Star Academy locale et s’empiffrer de kiopoolu, de chkembe tchobar, de shopska salata, de kachkaval, de soudjouk, de kadaïf, de touloumbitchki et de yaourts. Ne riez pas : parti comme elle c’est bientôt tout ce qui lui restera. C’est en tout cas pas en frustrant toute sa fanbase avec une ballade de m**** en collabo avec Daichi Miura au lieu du morceau upbeat ultra-chorégraphié que tout le monde espérait qu’elle retrouvera un succès digne de ce nom au Japon…

Et puis on termine avec ICONIQ. ICONIQ encore, ICONIQ toujours, dont les deux premiers singles sont bien partis pour être au Japon l’équivalent de la collaboration Black Eyed Peas / David Guetta chez nous : le truc bien lourd qui donne envie de se passer la tête dans un hachoir à viande. C’est bien simple, on l’entend partout : dans les rues, les magasins de disques, de fringue, les McDo, les boutiques de tatoueurs, mais aussi dans les salles d’attente de dentistes, les abattoirs et les enterrements (il paraît que Max Matsuura l’a imposée aux funérailles de la mère de Maki Gotô) (oui je sais, c’est pas drôle, mais c’est mon blog, je fais ce que je veux). La chanson Change Myself vient de finir sa première semaine en tête des ventes chaku-uta, tandis que le duo avec Atsushi (EXILE) remonté de la 83ème place à la 17ème devrait dès demain écraser la concurrence pour sa sortie en chaku-uta full. Et vous croyiez que 2010 ne pourrait pas être plus chiante que 2009 ?